Conférences animées

Aux origines du théâtre : La tragédie et la cité dans l’antiquité grecque

TRAGÉDIE, MYTHOLOGIE ET CITÉ DANS L’ANTIQUITÉ GRECQUE :
RAPPELS AUX MÉDITERRANÉENS DU XXIème SIÈCLE

Aujourd’hui, où il est de plus en plus question de « post-modernité » ou de « fin de l’Histoire », de nombreuses recherches re-questionnent le passage de la préhistoire à l’Histoire. Cette transition a été longue mais le génie des mythologies est de rendre compte de ce temps profond par des raccourcis symboliques qui donnent sens et images à ces mutations de civilisations.

A l’échelle méditerranéenne, la tragédie antique grecque naît de ce génial précipité. Non seulement la tragédie conserve la trace des origines mais elle interroge aussi le chemin en devenir. Sur ce chemin se dressaient la cité et la citoyenneté. Et de la cité antique, aux empires, aux monarchies et aux républiques, nous restons sur ce chemin. Au jour d’aujourd’hui, nous doutons de sa direction…

Se replonger dans la Méditerranée au moment où les rhapsodes enfantent la tragédie qui interpelle la cité, les dieux et les mythes est un rafraichissement de l’esprit qui ne manque pas d’intérêt.

Temporadas » : les fêtes saisonnières d’Occitanie

En quatre conférences (ou en une seule) sont exposées les quatre fêtes cardinales du patrimoine culturel immatériel méridional : Nadal (Noël et le solstice d’hiver), Carnaval (le retour du printemps), La Joanada (Saint-Jean et le solstice d’été), Martror (ou la fête des morts)… telles qu’on peut les voir dans « las Temporadas » de Pézenas (34).

Les animaux de la fête occitane

A côté des joutes maritimes, de la bouvine camarguaise, du jeu de tambourin, la tradition languedocienne déploie des animaux-fétiches que certains nomment processionnels ou totémiques. D’origines et de conceptions variées, ils incarnent une cité ou un terroir et déambulent avec danses et musiques à l’occasion de fêtes profanes ou sacrées.
La causerie dressera l’inventaire de ces totems,

de leurs légendes, de leur technologie, de leurs raisons officielles ou secrètes d’exister… Elle sera aussi un bon endroit pour échanger d’anciennes expériences et de récentes initiatives, ainsi que des projets. Les totems n’arrêtent pas de « faire des petits ».

Pour plus de renseignements sur cette conférence, contactez nous au 04 67 30 34 71 ou à claude.alranq@gmail.com

« L'ESPRIT DES LIEUX » : le patrimoine culturel immatériel méridional

En 2005, l’UNESCO désignait sous le nom de « Patrimoine Culturel Immatériel » ce qu’auparavant les notions de « folklore » puis d’ « arts et traditions populaires » recoupaient en partie. Ce-faisant, elle relançait le débat sur des questions floues : Terroir, culture et histoire harmonisent-ils leurs influences pour susciter une façon d’être révélatrice d’ « un pays ».

La culture (visible et invisible) des lieux où nous vivons imprègne-t-elle nos comportements ?

Existe-t-il un esprit des lieux ?

Prenant appui sur des exemples méridionaux, l’acteur-conférencier interroge contes, légendes, toponymes, fêtes, cuisine, événements, saints, personnalités… afin de réveiller ce fantôme, le confronter à la modernité et lui proposer un rôle dans un ménage Tradition-Imagination qui pourrait surprendre l’actualité.

Pour plus de renseignements sur cette conférence, contactez nous au 04 67 30 34 71 ou à claude.alranq@gmail.com

« TIENS BON » : un demi-siècle de spectacles au pays

« Tiens bon ! » ou « les tribulations d’un histrion hors Paris »
Un des grands paradoxes français est que le métier artistique n’est concevable qu’à Paris, dans une langue et à travers des usages qui font loi, aussi bien dans les institutions que sur le marché du spectacle, que dans les habitudes corporatistes ou avant-gardistes.

Avec les années 1968 apparaissait – au delà d’une déconcentration baptisée « décentralisation théâtrale» – une alternative proclamant le désir et le droit de faire métier ailleurs que dans la capitale.

Autre éthique, autre esthétique, autre aventure qu’un de ses pionniers raconte sous l’angle d’un « engagement » original, au « pays », c’est-à-dire : à la base, en province, dans la rue…

Mêlant le point de vue à l’anecdote et le jeu à l’analyse, Alranq arpente un demi-siècle de chemins traversiers. De quartiers en villages, de veillées en festivals, du petit au grand sud, il va comme un maître-compagnon des tréteaux, prenant faits et causes, doutant, rebondissant, illustrant, questionnant, résistant.

Chevalier d’une cause qui a souvent perdu ses drapeaux et ses peuples, il va comme il alla.. sans autre certitude que l’exigence d’être son verbe et son espérance.

Pour plus de renseignements sur cette conférence, contactez nous au 04 67 30 34 71 ou à claude.alranq@gmail.com